Un coaching en prise de parole, comment est-ce que ça se passe ?
On hésite souvent à faire appel à un ou une coach pour quoi que ce soit : trop cher, trop risqué, peut-être inutile, et puis, en ce qui concerne la prise de parole en public, on peut sûrement se débrouiller sans aide, après tout, parler, on le fait bien seul·e depuis longtemps.
Et pourtant quelques séances de coaching peuvent faire une sacrée différence quand vous prenez la parole en public, que vous animez une réunion, que vous devez motiver une équipe, donner une conférence, passer un examen oral ou un entretien d’embauche. Vous gagnerez un temps fou et vous augmenterez considérablement votre charisme et votre leadership.
Vous hésitez encore ?
Voici les questions que vous vous posez peut-être avant de sauter le pas. Si vous en avez d’autres, écrivez-les en commentaire, nous y répondrons rapidement.
Quel bénéfice est-ce que je vais en tirer ?
- Une aptitude franche à convaincre avec une communication adaptée à vos interlocuteurs
- Une capacité à vous exprimer comme si vous improvisiez
- Une aisance en public, quelles que soient les circonstances, sans stress
- Une communication plus fluide avec vos collaborateurs
- De la confiance en vous, qui se remarque à travers vos paroles et votre attitude
- Du charisme, de la présence, du leadership. Et même un pouvoir de séduction, c’est évidemment lié.
- Et d’après ceux et celles qui ont suivi un coaching en prise de parole : une énorme différence sur le long terme. Il y a un avant et un après.
Est-ce que c’est cher, un coaching en prise de parole ?
Tout dépend de la durée du coaching et de l’énergie que vous y mettez. S’il ne vous faut que quelques séances ou si vous en désirez beaucoup, si nous devons ou pas nous déplacer. Parlons-en, à travers le formulaire de contact. Souvent, nous entrerons en communication par téléphone avant de commencer.
Est-ce que c’est difficile ou stressant ?
On vous dit la vérité : c’est une partie de plaisir, on rit beaucoup aussi. Nous n’allons pas vous stresser au moment précis où vous avez besoin d’un coup de main. Par contre oui, il va falloir travailler. Mais c’est du travail très motivant.
Est-ce que c’est utile si je suis déjà à l’aise ?
On peut être à l’aise en public mais avoir une communication opaque ou trop dense. Être à l’aise n’est pas une fin en soi. Mais motiver, fédérer, captiver, convaincre, si. Mais si vous êtes à l’aise, c’est déjà un très bon début.
Et au contraire, si je suis hyper timide, est-ce possible ?
Bien sûr. Une fois les premières secondes passées, vous allez voir comme vous serez content·e d’être là.
Est-ce qu’on peut avoir des séances à distance ?
Bien sûr, nous pouvons travailler à distance, si vous êtes loin ou si vous préférez cette méthode.
Mais si vous avez besoin d’une mise en place pour un événement, il faudra envisager de se voir.
Est-ce que je peux venir accompagné ?
Sérieusement, c’est mieux de venir seul·e, en face à face avec la personne qui vous coache. Le contact s’établira plus facilement, vous serez plus concentré·e et les résultats seront plus rapides.
Est-ce qu’on est filmé ?
Oui, mais pas toujours. Les vidéos sont effacées à la toute fin des séances. Mais vous pouvez demander à les conserver. Tout ce qui se passe en séance est confidentiel.
Ça va prendre combien de temps avant de voir les résultats ?
Tout dépend de l’énergie que vous mettrez pour atteindre votre objectif. Vous verrez déjà une belle différence après une première séance. Comptez minimum 5 à 7 séances pour que les apprentissages soient ancrés.
Est-ce qu’on a du travail à effectuer entre les séances ?
Le travail que nous faisons en séance est important mais ce que vous préparez en dehors des séances est encore plus important. On vous proposera des exercices “décalés” pour que vous puissiez tester vos progrès.
Ah justement, les séances durent combien de temps ?
Minimum 2 h30 de travail intense et intensément sympathique. Oui c’est épuisant, mais vous en sortirez ravi·e. 2h si c’est en ligne.
Est-ce que je dois apporter quelque chose ?
Si vous le désirez nous pouvons travailler sur vos présentations, avec ou sans PPT. Si vous n’en avez pas, nous avons suffisamment de matière pour vous faire progresser.
J’ai une présentation en public dans 3 jours. C’est trop tard ?
Oui et non. Nous avons des formules de « speed coaching » pour les urgences. Mais après, revenez pour effectuer un travail en profondeur, si vous le désirez.
C’est pour vous ?
En résumé : c’est du boulot, mais du boulot enthousiasmant. Et croyez-le ou pas, avec 25 ans d’expérience, je peux vous le dire : comme pour le permis de conduire, si vous vous entrainez vraiment, vous pouvez devenir un excellent orateur ou une fabuleuse oratrice !
À tout de suite !
7 astuces hyper efficaces pour réussir ses examens oraux
Même quand on est mort de trouille (et qu’on pense que c’est fichu).

1. Répétez à voix haute
Ça, c’est LA BASE et c’est souvent négligé. Se préparer à un examen oral sans répéter à voix haute, c’est comme passer son permis de conduire sans être jamais monté dans une voiture. Ah non, ce n’est pas drôle de parler seul·e, surtout au début. Mais ça rapporte gros. Ce sera aussi le moment de travailler vos formulations de phrases, d’aller droit au but, etc. Petit à petit, vous prendrez de l’assurance et adieu bredouillements et bégaiements : votre voix sera bien plus limpide !
2. Chantez votre cours, dans la douche ou en dansant
Chanter ? Oui, chanter. Ça aide à la mémorisation. Hurler aussi et même danser en récitant. Vous allez dynamiser votre cerveau. Montez les escaliers en répétant à voix haute les noms de Présidents des Etats-Unis dans l’ordre et descendez-les en chantant le tableau de Mendelïev. En plus ça va vous dégourdir les jambes, ça ne va pas faire de tort !
3. Faites la liste de toutes les questions, même les questions improbables
Pour répondre aux questions qui vous seront posées, il ne suffit pas d’étudier son cours. Il faut… répondre aux questions. Donc, une fois que vous êtes imprégné·es de votre cours, dressez la liste des questions auxquelles vous répondrez, à voix haute bien sûr. Même les plus improbables et les plus stupides. Même les questions piège, Celles qui peuvent complètement vous mettre dedans ! Vous pouvez le faire en groupe, c’est sympa.
4. Expliquez l’intitulé du cours
En parlant de question improbable, en voici une à laquelle on ne pense pas souvent mais qui revient parfois (et je conseille aux profs qui me lisent de la poser, ça vaut de grands fous rires) : Pouvez-vous expliquer l’intituler du cours ? Allez, en quelques mots, qu’est-ce que l’histoire de la philosophie ? Ben… Euh…
5. Imaginez le pire
Ça ne sert à rien de vous rassurer si vous pensez déjà que ça risque de mal se passer. Faites alors le contraire : imaginez tout ce qui peut arriver de pire.
- Le prof n’est pas seul mais accompagné d’un autre que vous détestez (et qui vous a dans le collimateur depuis longtemps).
- Il ne vous écoute pas, lâche un “mmmmh” de temps en temps, ou au contraire ne vous lâche pas du regard.
- Elle fait non de la tête, grimace, et pousse des soupirs d’exaspération, et finit par un « bon, bon bon… ce n’est pas terrible tout ça… »
Quand vous imaginez le pire, (puisque de toute façon vous allez le faire), ne vous autorisez ce plaisir de torture qu’à voix haute et avec des amis. N’hésitez pas à imiter le prof en exagérant ses travers, ça fait un bien fou. Effet anti-stress garanti !

Le jour J
6. Prenez la pose, la POWER POSE
Bien sûr, juste avant des passer un examen, on n’a pas envie de fanfaronner, on a l’allure molle, les cernes jusqu’au sol, les bras ballants et la sueur au front. Réveillez-vous les petits loups ! Ce n’est pas le moment de montrer tous vos mauvais côtés d’un coup ! Il vous viendrait à l’idée de vous présenter de la sorte, comme une pauvre chose cassée lors d’un premier rendez-vous amoureux. Bien sûr que non. Et là, c’est pareil. Sautez sur place et imaginez que vous avez déjà réussi votre examen. Et brillamment en plus.
Au lieu d’être rivé sur votre smartphone ou vos feuilles, en position fœtale, avant d’être soumis à La Question, redressez-vous, parcourez le couloir sinistre d’un pas fier. Levez la tête et emmagasinez de la testostérone et de l’audace avant d’ouvrir la porte. Pensez aussi au cri de l’ours : facile à mettre en oeuvre, il vous donne une assurance d’enfer !
7. Devant le ou la prof : pas de soumission !
Une fois devant le prof, ne flanchez pas. Lancez un bonjour franc (franc, j’ai dit, pas arrogant !) et placez-vous bien au fond de la chaise (pas avachi non plus, juste au fond). Ne placez jamais, au grand jamais, vos mains sous la table et encore moins entre vos cuisses. Laissez-les sur la table, comme si vous deviez prendre vos couverts.
Si vous devez rester debout, tenez-vous bien droit et pensez que vous êtes le roi ou la reine de Prusse, donc pas de balancement, ni de croisement de jambes.
Ne vous placez pas en soumission, jamais. C’est détestable pour le prof et ça donne leur envie de vous torturer un peu avec des questions tordues. Ne les tentez pas !
BONUS :
Afin d’activer toutes vos ramifications cérébrales, pensez à mettre la musique à fond et à chanter et danser toutes les 2 heures, quand vous êtes en blocus !
Si vous en voulez plus
Avant les examens, lisez ces deux livres géniaux 😉 ci-dessous, et apprenez tout et bien plus, sur la prise de parole en public pour être à l’aise et avoir de l’impact en toutes circonstances :
Allez, dansez, chantez et puis au boulot !
Geneviève
Prise de parole en public : La Méthode Trampoline est, de loin, la plus efficace !
Si prendre la parole en public vous est pénible, à la fois pour vous et, vous le sentez bien, pour l’auditoire…
Si malgré tous vos efforts, vous avez l’impression que vous ne progressez pas…
Si vous passez du temps à préparer vos présentations, mais que vous voyez bien que le public décroche rapidement…
Il faut passer à la méthode Trampoline
Quand vous êtes au bas de l’échelle et que vous souhait ardent est d’arriver au sommet, vous avec deux possibilités :
- Soit vous grimpez, échelon après échelon, un pas en avant, au risque de trébucher, mais allez, ça va bien finir par fonctionner… avant que vous vous épuisiez
- Soit vous sautez sur un trampoline. Parce qu’il est plus facile de se laisser glisser vers le bas si on atterrit trop haut, que de grimper à la force du poignet.
N’importe qui vous le dira : “pour prendre la parole restez-vous-même.”
Je vais vous dire totalement l’inverse. Si vous devez convaincre, ne soyez surtout pas vous-même. Mais utilisez la prise de parole en public pour vous trouver. Et vous êtes bien mieux que ce que vous pensez.
Être soi-même (surtout quand on est terrorisé devant un public) n’a jamais convaincu personne. C’est aussi ennuyeux qu’inefficace.
Vous ce que vous voulez, c’est trouvez la connexion entre le public et vous pour l’éblouir. Vous voulez qu’il soit pendu à vos lèvres, vous voulez un effet Waouw.
Et ce n’est certainement pas un conseil comme “reste naturel” qui va vous aider à provoquer cet effet.
La méthode trampoline, c’est celle qui va vous propulser vers votre réalité augmentée. Et vous savez quoi ? C’est bête comme chou, d’une simplicité enfantine… mais personne ne le fait.
Parce que, même le temps d’un exercice, on craint d’être ridicule. Et surtout, parce que c’est le contraire de tout ce que vous avez appris. Jusqu’à présent.
Si Chilina Hills et moi avons écrit l’ouvrage : “97 exercices décalés pour prendre la parole”, c’est parce que nous savons que le fait même de s’exercer de façon originale va vous faire progresser bien plus rapidement que les méthodes traditionnelles.
- Premièrement parce qu’on apprend mieux en s’amusant, le jeu est quand même la base de la pédagogie.
- Ensuite, parce que la prise de parole en public peut être, pour certains, d’un tel inconfort, que seule une étincelle bien calibrée pourra mettre le feu aux poudres. Autrement dit :
Laissez tomber les silex et allumez le feu avec un chalumeau !
Vous savez que vous ne pouvez pas vous attendre à un résultat flamboyant si, à la veille d’une présentation en public, vous la répétez “dans votre tête”, en faisant défiler les slides. Au mieux, ce sera scolaire ou “bof”, au pire, vous ne toucherez pas votre cible, qui dort déjà, et perdrez en crédibilité. (Raterez votre examen, passerez à côté d’une augmentation ou d’un poste que vous chérissez, passerez pour un loser et pas pour un leader…)
La méthode trampoline s’inspire beaucoup de l’exercice : “En public, j’ai une tête d’andouille”, que vous vous conseille de (re)lire. Cependant, cet exercice est plus simple et plus orienté vers votre présentation.
Avertissement
On s’y met à reculons mais après on ne peut plus s’arrêter.
Objectif
Atteindre la plus haute marche du podium de la prise de parole en public
Durée
Le temps de votre prochaine présentation (plus ou moins)
Préparation
- Choisissez trois personnes que vous appréciez (ou pas) et qui sont douées en prise de parole. Notez-les
- Faites de mêmes avec de piètres orateurs. Notez-les
- Notez le nom de trois personnes extraverties dans leur communication qui ont une façon un peu particulière de s’exprimer : Louis de Funès, Cyril Hanouna, Jean-Pierre Coffe, Florence Foresti, Mathilde Seigner, Marianne James…
C’est parti
Ça ne va pas être facile, mais… filmez-vous. Il est important que vous puissiez juger, vous-même, du résultat.
Commencez votre présentation comme vous le faites habituellement. Ensuite, toutes les 10, 20 secondes, incarnez une personne dans l’ordre dans lequel vous l’avez noté.
Par exemple, soyez Barack Obama (posture, ton de voix, regard) pour commencer. Enchainez avec Mitterrand ou Alexandria Ocasio-Cortez selon ce que vous avez choisi.
Continuez votre présentation avec les mauvais orateurs (vous pouvez forcer le trait) et poursuivez avec les personnalités extraverties. Jouez-le à fond !
Et c’est là que le miracle se produit. Pourquoi ?
Parce que vous “sous la chaleur du chalumeau” vous allez oser une autre posture, des gestes plus amples, un ton de voix plus affirmé. Vous osez… parce que ce n’est pas vous. Vous imitez, vous singez. Et donc : vous découvrez une nouvelle posture d’orateur et, contre toute attente, vous vous dévoilez. Et c’est là que vous trouvez votre authenticité. Surprenant non ?
En regardant votre vidéo, vous allez constater qu’imiter vos orateurs préférés (les trois premiers) ne fonctionne pas vraiment :
- Obama n’est génial que parce qu’il est Obama. Mais si vous êtes François Pignon en train d’imiter Obama, vous restez François Pignon. C’est juste un coup de silex, pas une belle étincelle.
- En revanche, vous commencez à voir le contraste en imitant de mauvais orateurs… Vous sortez un peu de votre coquille. Et puis, c’est assez drôle d’incarner son chef ou des profs nuls.
- Mais si vous vous dites que vous êtes Hanouna en train de présenter le plan financier au Conseil d’Administration, les résultats de l’étude statistique de la sécurité en entreprise, ou l’examen oral de demain, c’est jouissif.
Est-ce que vous aller jouer Hanouna en public ? Bien sûr que non. Mais votre corps aura retenu la leçon. Et vous aussi, en regardant la vidéo de vos exploits. Vous ne serez plus jamais le même orateur. Et cet exercice n’a pris que quelque minutes. Il faut juste oser le faire.
Comme tous les exercices, il est bon de les répéter pour les ancrer et développer une vraie compétence.
Alors, est-ce que vous êtes maintenant “naturel” ? Oui, mais en réalité augmentée. Et c’est ça le secret.
Et voilà comment on passe d’une échelle cassée et glissante à un trampoline. Résultats garantis.
Bon amusement,
Geneviève
Vos défis pour prendre la parole en public
J’ai posé une question sur les réseaux sociaux : quel est votre défi numéro un face à la prise de parole en public?
Vous avez été plus 243 à me répondre. Et vous pouvez continuer, regardez à la fin de cet article. J’étais très curieuse d’avoir les résultats. Il y a quelques surprises. Je les partage avec vous.
J’ai reçu quelques réponses uniques comme “le moment des questions” ou “la préparation” mais la plupart des réponses se regroupent par thème.
Une chose est certaine : la prise de parole en public représente un défi pour beaucoup de monde. Ce n’est pas encore une démarche anodine de s’exprimer devant un public. C’est en général un acte réfléchi, préparé, qui génère du stress, et qui peut aussi bien vous apporter la gloire que vous mettre en péril. Ça, vous l’avez très bien compris.
Ceux ou celles qui y vont de gaieté de coeur sont une minorité. Surtout si l’enjeu est de taille.
Passons en revue les différents défis à franchir pour atteindre l’aisance absolue et faire mouche à tous les coups. Je vous donne aussi quelques astuces pour surmonter vos défis. Les exercices référencés sont issus du livre “97 exercices décalés pour prendre la parole”. (voir ci-dessous)
Stress
Vous êtes près d’un tiers à avoir fait part de votre stress avant et pendant votre prise de parole en public. Quel inconfort !
“Vaincre ma timidité, ne pas trembler, ne pas rougir, rester calme si on ne m’écoute pas, ne pas bégayer au début, oser regarder le public, ne pas me toucher les cheveux, que personne ne voie que j’ai le trac, ou simplement oser poser une question dans un groupe…”
Astuce
Pour être complètement zen quand vous savez que vous devez prendre la parole, vous devez agir en amont.
- Bien connaitre votre sujet et l’avoir préparé.
- Vous être entraîné·e à voix haute (je n’insisterai jamais assez !) S’entrainer avec un public fantôme
- Prendre la PowerPose avant un événement stressant.
- Chanter et danser à tue tête chez vous va faire redescendre la pression en 2 minutes.
Impact
Pour un tiers d’entre vous, avoir de l’impact sur votre public est le plus important et le plus risqué.
“Captiver mon public dès le début, qu’il soit capté, que le public retienne ce que je dis, qu’il me trouve assez intéressant, être compris tout de suite, utiliser les mots qui vont les motiver, ne pas être barbant, avoir l’attention de tout le monde…”
Astuce
- Pour captiver son public, il faut bien le connaitre, renseignez-vous un max sur votre audience.
- Provoquer des interactions, pendant votre présentation, avec votre audience. Vous allez obtenir beaucoup d’informations.
- Pratiquez les exercices : “je suis toujours à côté de la plaque” du livre “97 exercices décalés pour prendre la parole” et amusez-vous !
Illustration : Leslie Plee
Focus
Garder le fil et ne pas vous perdre dans votre présentation est aussi un défi.
“Ne pas diverger, ne pas me mélanger les pinceaux, rester concentré, ne pas trop diverger, ne pas aller dans tous les sens quand on me pose une question, ne pas me décevoir moi-même en constatant qu’à la fin, je n’ai pas dit ce que je voulais dire…”
Astuce
- Avoir un plan sous les yeux ou en tête. Juste un plan, hein… pas tout le texte !
- Vous répéter l’objectif ET le message de votre présentation avant.
- Lire les chapitres : fixer un objectif (p.86) et pratiquer quelques exercices sympas mais qui pourront vous sauver la mise lors de votre prochaine présentation. (Avouer l’inavouable, la chute des slides…)
Débit
Qui l’aurait cru ? Le débit de parole est un défi majeur pour 8% d’entre vous.
“Ne pas parler trop vite, garder le même débit, parler calmement, maintenir le contrôle du débit de parole…”
Astuce
- Refaire les exercices conseillés dans la partie “Stress”
- Avoir un allié dans la salle qui vous fera un signe discret si vous démarrez en trombe.
Voix
À égalité avec le débit, la voix. Ce qui fait du para-verbal, un très gros défi pour pas mal d’entre vous.
“J’essaie de bien placer ma voix, me faire entendre, ne pas être monocorde, avoir de l’impact avec ma voix, ne pas casser ma voix, parvenir à la moduler…”
Astuce
- Un truc tout simple : demandez au public s’il vous entend bien en début d’intervention et s’il peut agiter simplement la main si vous devez hausser la voix
- Les exercices sur la voix p. 20 sont super. “Sautez de joie, le bonjour enthousiaste, le téléphone rose… ” un tas de façon différentes d’appendre à moduler sa voix et à lui donner de l’impact.
Jugement
La peur du jugement des autres et le stress sont comme deux doigts de la main, souvent inséparables.
“J’ai peur de ce que les autres vont penser, ils vont me trouver nul, je ne veux pas être jugée par mes pairs, je me sens en danger si je présente devant mes collègues, je sais très bien que si je ne suis pas à la hauteur, ils vont me le faire sentir…”
Astuces
- Hop, comme la peur du jugement et le stress sont proches, piquez dans les astuces “Stress”.
- Rien de tel que de donner un coup de pouce à son charisme pour se défaire du regard des autres. L’exercice “J’ai un charisme d’huitre” p. 268 du livre ci-dessus va vous y aider.
- Un “gros” coup de pouce en plus ? Lisez ceci sans attendre : Cultivez votre charisme
Connexion
Vous n’êtes que 6 % à être en priorité préoccupé par la connexion avec le public. Et pourtant, je vous dirais que c’est vraiment le plus important. Si vous créez la connexion, le reste passera au second plan. Plus personne ne s’intéressera à votre débit de parole ou votre main qui tremble. Plus personne ne vous jugera et vous pouvez même perdre de vue votre objectif pendant un temps, ou trébucher sur l’estrade : si vous avez la connexion, vous êtes le roi ou la reine de la prise de parole !
“Donner du plaisir aux gens, partager l’émotion, entrer en relation avec mon public, créer une relation, avoir un contact véritable…”

Astuces
- Une première astuce pour créer le lien est d’établir un contact visuel. Regardez les comme s’ils étaient magnifiques. (Exercice P 60 : je t’aime, je te déteste)
- Entrainez-vous dès à présent à regarder (vraiment) dans les yeux les personnes qui vous parlent. Même votre famille, même vos amis ou collègues. Ce n’est pas si simple, mais ça a de grandes effets.
- Lorsque vous prenez la parole, ne la monopolisez pas : posez des questions semi-fermées, et écoutez les réponses en regardant dans les yeux.
Langage corporel
Finalement, très peu d’entre vous sont tracassés par leur langage corporel.
“Comment ne pas être trahi par mes gestes, qu’est-ce que je dois faire de mes mains, je ne sais pas comment me placer pour avoir l’air à l’aise…”
Astuces
- Si vous vous demandez quoi faire de vos mains quand les regards sont braqués sur vous, lisez ceci.
- Il y a une foule d’exercices décalés dans le livre. “Sourire aux anges et aux autres, Rester au lit, voulez-vous danser, de Lapinous à Gorrilator…” de la p. 38 à 55, régalez-vous.
- Je vous mets le dernier ici : En public, j’ai une tête d’andouille.
Alors, le rêve, ce serait :
- que vous puissiez défendre vos idées devant vos collègues sans vous casser la tête,
- Que vous arriviez à créer un lien véritable, tout en étant vous-même,
- que vous interveniez devant un groupe comme si vous parliez devant des amis,
- que vous fassiez vos présentations les doigts dans le nez,
- que votre audience soit attentive et heureuse de vous écouter, même vos élèves !
- que le public se lève à la fin de votre intervention et vous applaudisse !
Vous savez quoi ? C’est possible !
Je suis bien placée pour le savoir : des personnes qui améliorent considérablement leur communication en public, je vois ça tous les jours.
Entrainez-vous, prenez du plaisir, progressez et l’an prochain quand je vous demanderai : “quel est votre défi numéro un face à la prise de parole en public ?” vous me répondrez : “J’aime trop ça, et je n’ai pas vraiment pas envie que ça s’arrête !”
Geneviève